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Gilles GUIGUES |
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Dès que l’on veut soumettre l’animal quel qu’il soit à la pensée philosophique, quelque chose semble lui résister, et le renvoyer à une sorte d’énigme. Mais si, en soi, l’animal se présente dans son étrangeté, il sert trop souvent encore de faire-valoir à ce que d’aucuns appellent le « propre de l’homme ». Si donc la philosophie n’est pas à l’aise avec l’animal, elle ne se prive pas de le convoquer, en négatif, pour ériger en dignité l’humanité de l’homme – et, par voie de conséquence, limiter la condition de l’animal à celle du vivant de chair et d’os. Pourtant, à l’origine, pour les Grecs...Lire la suite |
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L’animal et la vie naturelle, 19 avril 2015 |